VPN sur Linux Ubuntu : le guide simple pour être vraiment protégé en 2025

Pourquoi un VPN sur Linux Ubuntu est (vraiment) une bonne idée

On entend souvent : « Je suis sous Linux, je suis déjà en sécurité, pas besoin de VPN ». Franchement, non.

Tu peux avoir un système béton comme Ubuntu, ça ne change rien au fait que :

• ton FAI voit tout ton trafic non chiffré par HTTPS,
• sur un Wi‑Fi public, n’importe quel curieux un peu motivé peut sniffer ce qui passe,
• les plateformes (X, YouTube, Netflix…) devinent ton pays via ton IP, voire l’affichent publiquement.

Exemple récent : X (ex‑Twitter) a lancé une fonction About this account qui affiche le pays estimé d’un compte. Des médias comme Mashable ont montré comment réduire la précision de cette info, mais aussi à quel point c’est sensible pour la vie privée et pas toujours exact Mashable, 24/11/2025.

Un VPN sur Ubuntu te sert à :

• chiffrer tout ton trafic réseau,
• cacher ton IP réelle,
• éviter les curieux sur les Wi‑Fi de train, d’hôtel, de coworking,
• accéder aux catalogues étrangers de plateformes de streaming,
• ou bosser à distance sur un réseau d’entreprise / perso (WireGuard, OpenVPN, etc.).

Dans ce guide, on va voir :

• comment choisir un bon VPN compatible Linux Ubuntu,
• comment l’installer proprement (app + terminal + NetworkManager),
• quelques pièges à éviter,
• et des exemples concrets de config pour un usage quotidien en France.

Comprendre le VPN sur Ubuntu sans se prendre la tête

Ce que fait un VPN (version courte)

Un VPN, c’est un tunnel chiffré entre ta machine et un serveur à l’autre bout d’Internet :

• tout ton trafic passe par ce tunnel,
• ton FAI voit juste « toi → serveur VPN (chiffré) »,
• les sites voient « serveur VPN → eux », donc l’IP du VPN, pas la tienne.

Sur Ubuntu, ça change surtout :

• ta confidentialité réseau (plus dur de te profiler via ton IP),
• ta géolocalisation apparente (France, US, UK, etc. au choix),
• la sécurité sur Wi‑Fi publics.

VPN commercial vs VPN maison (WireGuard & co)

Sur les forums Linux, beaucoup utilisent WireGuard ou OpenVPN pour se connecter à leur propre réseau (entreprise, NAS perso, labo, etc.), sans passer par un service commercial. Typiquement :

• tu installes un serveur WireGuard chez toi / au boulot,
• tu te connectes depuis l’extérieur (train, 4G, hôtel),
• tu accèdes à ton réseau comme si tu étais chez toi, sans exposer tes machines sur Internet.

C’est ce que racontent pas mal d’admins : pour eux, le VPN est indispensable même en France, juste pour ne pas ouvrir leurs services au monde entier.

Dans cet article, on parle plutôt du VPN commercial pour usage grand public (NordVPN, ExpressVPN, PrivadoVPN, CyberGhost, etc.), mais garde en tête que :

• usage pro / perso avancé → VPN maison type WireGuard,
• usage streaming / vie privée / simplicité → VPN commercial.

Comment choisir un VPN compatible Linux Ubuntu en 2025

Tous les VPN ne se valent pas sur Linux. Beaucoup se concentrent sur Windows / macOS, et te laissent te débrouiller avec un .ovpn pour Ubuntu. On va filtrer un peu.

1. Vraie prise en charge Linux (et pas juste un fichier de config)

Sur Ubuntu, tu veux idéalement :

• une appli Linux officielle (CLI ou GUI) régulièrement mise à jour ;
• une doc claire pour Ubuntu (paquets .deb, dépôt APT, commandes) ;
• un kill switch réseau natif sous Linux ;
• la prise en charge de WireGuard ou NordLynx (ou équivalent) pour la vitesse.

En 2025, les acteurs qui jouent bien le jeu Linux :

• NordVPN : appli CLI très complète, protocole NordLynx (basé sur WireGuard), intégration kill switch, split tunneling, etc.
• ExpressVPN : client Linux avec gestion des serveurs, bon niveau de chiffrement, technologies TrustedServer pour réduire les risques côté serveur Les Numériques, 24/11/2025.
• CyberGhost : pas toujours aussi avancé que les deux précédents côté CLI, mais mis en avant pour sa simplicité et son prix, notamment en France CNET France, 24/11/2025.
• PrivadoVPN : plus technique, mais fonctionne correctement avec des configs OpenVPN / WireGuard sous Ubuntu.

2. Politique de logs & juridiction

Sous Linux, beaucoup de gens sont plus sensibles à la vie privée (et tu as raison). À vérifier :

• no‑logs sérieux (audits indépendants si possible) ;
• pays d’implantation qui ne force pas une collecte massive et centralisée ;
• absence de journaux d’activité (sites visités, requêtes DNS, etc.).

Les gros acteurs comme NordVPN et ExpressVPN ont fait auditer leurs politiques de logs plusieurs fois, ce qui est un plus.

3. Vitesse & stabilité pour streaming / télétravail

Scénarios typiques sur Ubuntu en France :

• dev / admin qui bosse en remote → besoin de zoom/Teams stables ;
• streaming Netflix, Prime, Canal+, parfois catalogues étrangers ;
• téléchargement de grosses images Docker, ISO, paquets snap/apt via VPN.

Donc il te faut :

• serveurs en France + pays voisins (DE, NL, UK) pour de bonnes latences ;
• protocole WireGuard‑like (NordLynx, Lightway, etc.) ;
• gestion propre du split tunneling (certains flux dans le VPN, d’autres non).

Installer un VPN sur Ubuntu : 3 méthodes concrètes

Je pars du principe que tu utilises une version supportée (22.04 LTS ou 24.04 LTS).

1. Installer l’application officielle en ligne de commande

Exemple type avec NordVPN (la logique est similaire pour ExpressVPN, CyberGhost, etc.) :

1. Ajouter le dépôt et le paquet (via un script ou APT, selon la doc du fournisseur).

2. Se connecter :

   nordvpn login
   

3. Choisir un serveur :

   nordvpn connect France
   # ou
   nordvpn connect us
   

4. Activer le kill switch :

   nordvpn set killswitch on
   

5. Vérifier l’IP :

   curl ifconfig.me
   

Avantages :

• MAJ automatiques via APT,
• options avancées (split tunneling, protocole, auto‑connect),
• bonne intégration réseau.

Inconvénients :

• interface CLI seulement (mais honnêtement, c’est 3–4 commandes à retenir).

2. Utiliser les fichiers OpenVPN / WireGuard avec NetworkManager

Tous les fournisseurs sérieux te proposent des fichiers :

• .ovpn pour OpenVPN ;
• .conf pour WireGuard.

Sur Ubuntu avec GNOME :

1. Télécharge les fichiers de config Linux depuis l’espace client du VPN.
2. Ouvre Paramètres → Réseau → VPN → + → Importer à partir d’un fichier.
3. Sélectionne ton .ovpn ou .conf.
4. Entre tes identifiants si besoin, sauvegarde.
5. Active/désactive le VPN directement depuis la barre système.

Avantages :

• intégration native GNOME,
• tu vois l’état du VPN en un coup d’œil.

Limites :

• pas toutes les options avancées (kill switch logiciel, rotation d’IP, etc.),
• parfois plus pénible à maintenir (changer de serveurs à la main).

3. Tout faire à la main dans le terminal (pour les puristes)

Tu peux aussi :

• installer openvpn ou wireguard-tools ;

• lancer la connexion avec :

  sudo openvpn --config mon_serveur.ovpn
  

  ou

  sudo wg-quick up wg0
  

Ça te donne le contrôle total, parfait si tu veux des scripts, des services systemd, des routes custom, etc. Mais ce n’est pas indispensable pour la majorité des utilisateurs.

Comparatif rapide : VPN populaires sur Linux Ubuntu 🇫🇷

En gros : sur Ubuntu, NordVPN et ExpressVPN sont les plus confortables pour un usage quotidien (vitesse + outils réseau), CyberGhost joue la carte du prix, et PrivadoVPN convient si tu n’as pas peur de mettre un peu les mains dans la conf.

Cas concrets : ce que change un VPN sur Ubuntu au quotidien

1. Trains, cafés, coworkings : arrêter de jouer à la roulette russe Wi‑Fi

Scénario classique : tu bosses sur ton laptop Ubuntu dans le TGV ou un café. Le Wi‑Fi a un mot de passe, donc tout va bien ? Pas vraiment.

Comme le rappelait un admin sur un forum, sur un Wi‑Fi avec clé partagée, tous les autres connectés peuvent inspecter facilement une partie du trafic s’ils savent ce qu’ils font. Ça ne veut pas dire qu’ils vont le faire, mais tu ne le sais pas.

Avec un VPN :

• tu chiffreras tout ton trafic, pas seulement HTTPS ;
• les autres voient juste un tunnel chiffré vers un serveur ;
• tu peux bosser sur Git, Docker, SSH, outils d’entreprise sans flipper.

2. Streaming & géo‑blocages sur Ubuntu

Beaucoup de gens installent Ubuntu sur une télé connectée maison (mini PC, NUC, Raspberry, etc.) pour :

• regarder Netflix / Prime / Disney+ / Canal+,
• accéder à des replays étrangers,
• contourner certains blocages d’événements sportifs.

Un bon VPN :

• te laisse choisir un serveur dans le pays du catalogue souhaité ;
• masque les fuites DNS pour éviter que la plateforme détecte ta localisation ;
• gère les blocages plus agressifs (IP bannies, captchas, etc.).

NordVPN, ExpressVPN et CyberGhost sont souvent mis en avant pour la partie streaming. Des sites spécialisés listent régulièrement les meilleures promos VPN pour ce type d’usage, surtout pendant les périodes de promo comme le Black Friday Spider’s Web, 24/11/2025.

3. Dév & admin : bosser à distance sur ton infra sans la mettre à poil

Si tu es dev / admin :

• tu peux monter un VPN maison WireGuard vers ton réseau,
• ou passer par un VPN commercial pour séparer ton trafic pro/perso et éviter que ton IP perso ne traîne partout.

Tu peux aussi combiner les deux :

• VPN commercial (NordVPN/ExpressVPN) sur ton laptop Ubuntu,
• puis connexion SSH/HTTPS vers ton infra,
• histoire que ton FAI ne voie même pas que tu tapes sur tel GitLab ou tel service interne.

Tendances 2025 : localisation des comptes, vie privée et importance du VPN

La localisation devient un vrai sujet. On l’a vu avec la fonction About this account de X qui affiche une localisation supposée des comptes. Plusieurs médias ont noté :

• que ça révélait des comptes très bruyants opérant depuis d’autres pays que celui qu’ils prétendent cibler,
• que l’info peut être imprécise, au point que NewsBytes parle déjà de plaintes sur la fiabilité de cette fonction NewsBytes, 24/11/2025.

Un VPN ne va pas tout résoudre (X et d’autres ont d’autres méthodes de détection), mais il reste un outil important :

• pour décorréler ton IP réelle de tes comptes en ligne ;
• pour maîtriser le pays qui apparaît quand une plateforme s’appuie surtout sur l’IP.

Mashable détaille d’ailleurs comment rendre cette nouvelle fonction de X « moins précise » côté utilisateur, ce qui passe notamment par le contrôle de l’IP d’origine grâce aux VPN Mashable, 24/11/2025.

Sur Linux Ubuntu, où tu as déjà un système plutôt respectueux de la vie privée, ajouter un VPN cohérent te permet de compléter le tableau côté réseau.

MaTitie, c’est l’heure du SPECTACLE 😎

MaTitie, c’est un peu le pote qui passe son temps à tester des VPN, mais sur un vrai setup : Ubuntu, double écran, café froid à côté du clavier. Objectif : garder ta vie en ligne à l’abri, sans te pourrir la vie.

Entre les plateformes qui affichent où tu te trouves, les Wi‑Fi d’hôtel pas super nets, et les catalogues de streaming qui changent dès que tu bouges de pays, avoir un bon VPN en 2025, c’est presque comme avoir un bon mot de passe : tu peux t’en passer, mais c’est une mauvaise idée.

Sur Linux Ubuntu, NordVPN est clairement l’un des VPN qui s’intègrent le mieux :

• app Linux en CLI simple mais puissante,
• protocole NordLynx ultra rapide,
• bon kill switch, pratique quand tu bosses ou que tu télécharges,
• énorme réseau de serveurs, donc toujours un plan B quand un serveur est surchargé.

Si tu veux tester sérieusement, sans engagement réel, tu peux profiter de leur garantie 30 jours remboursé. Tu installes, tu vois si ça colle à ton usage (dev, streaming, usage perso), et tu décides.

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MaTitie touche une petite commission si tu passes par ce lien, sans surcoût pour toi. Ça aide à garder les tests à jour et indépendants.

Mini‑tutos : bonnes pratiques VPN sur Ubuntu

1. Activer le VPN au démarrage

Pour éviter les oublis :

• utilise l’option auto‑connect de ton appli (ex. nordvpn set autoconnect on),
• ou configure ta connexion VPN NetworkManager pour se connecter automatiquement sur certaines interfaces (Ethernet, Wi‑Fi pro, etc.).

2. Forcer l’usage des DNS du VPN

Même avec un tunnel VPN, une fuite DNS peut parfois révéler ton FAI / ta localisation.

Sur Ubuntu :

• dans les paramètres de ta connexion VPN NetworkManager, force les DNS fournis par le VPN,
• ou laisse l’appli CLI les gérer si elle a cette option (NordVPN/ExpressVPN le font généralement par défaut).

3. Vérifier qu’il n’y a pas de fuites (IP, DNS, WebRTC)

Une fois connecté :

• va sur un site de test de fuites (IP, DNS, WebRTC),
• vérifie :
  • que ton IP publique est celle du serveur VPN,
  • que tes DNS ne pointent plus vers ton FAI français mais vers ceux du VPN.

Si tu utilises un navigateur avec WebRTC, pense aussi à désactiver ou restreindre WebRTC dans les paramètres / via une extension.

FAQ – Tes questions après avoir mis un VPN sur Ubuntu

1. Quel VPN fonctionne le mieux sous Linux Ubuntu sans passer sa vie dans le terminal ?

En 2025, NordVPN, ExpressVPN et quelques autres comme CyberGhost proposent de vraies applis Linux utilisables en ligne de commande mais simples, avec de la doc claire.
Si tu veux le meilleur combo simplicité / perf, NordVPN et ExpressVPN sont ceux qui posent le moins de problèmes au quotidien sur Ubuntu. PrivadoVPN et d’autres peuvent marcher aussi mais sont parfois plus limités ou demandent plus de configuration manuelle.

2. Un VPN sur Ubuntu suffit-il pour être anonyme sur X, YouTube, etc. ?

Non. Un VPN n’est qu’une brique :

• il masque ton IP,
• il chiffre ta connexion,
• il rend ta localisation moins évidente.

Mais des plateformes comme X, YouTube ou Pinterest te suivent aussi via cookies, fingerprinting, historique de compte, device ID… L’exemple récent de la fonction « About this account » de X, qui affiche le pays supposé du compte et se trompe parfois, montre que la localisation reste un sujet complexe et imparfait.

Donc vise plutôt une stratégie globale :

• VPN + navigateur orienté vie privée,
• blocage des traqueurs,
• réglages de confidentialité,
• un minimum d’hygiène numérique (mots de passe, 2FA, etc.).

3. Je suis déjà sous Linux, ce n’est pas suffisant pour la sécurité ? Pourquoi ajouter un VPN ?

Linux, et Ubuntu en particulier, est souvent plus robuste que d’autres OS niveau malware et gestion des droits. Mais ça ne change rien à la façon dont tes données circulent sur le réseau :

• ton FAI voit sur quels services tu te connectes,
• un Wi‑Fi d’hôtel peut être mal configuré,
• des plateformes peuvent te géolocaliser via ton IP.

Un VPN ajoute une couche réseau :

• chiffrement de bout en bout entre toi et le serveur VPN,
• IP différente de celle de ta box,
• meilleure protection sur les réseaux publics,
• accès à des contenus et services géo‑bloqués.

En résumé : Linux protège la machine, le VPN protège le trajet.

Pour aller plus loin : articles utiles

• « Pourquoi les gamers utilisent un VPN sur Battlefield 6 et Black Ops 7 ? » – Korben (24/11/2025)
  Lire l’article
  Intéressant pour comprendre l’impact du VPN sur le ping, le matchmaking et la stabilité en jeu.

• « Najlepsze oferty VPN na Black Friday 2025. Sprawdzamy, gdzie jest najtaniej » – Spider’s Web (24/11/2025)
  Lire l’article
  Un tour d’horizon des grosses promos VPN, utile si tu veux optimiser le rapport qualité/prix.

• « X’s new ‘About this account’ feature faces backlash over accuracy » – NewsBytes (24/11/2025)
  Lire l’article
  Pour creuser le sujet de la localisation des comptes et pourquoi la précision pose problème.

Conclusion & CTA : teste NordVPN sur Ubuntu sans risque

Sur Linux Ubuntu, avoir un VPN en 2025, ce n’est plus un délire de parano :

• tu sécurises tes connexions en mobilité,
• tu gardes un meilleur contrôle sur ta localisation apparente,
• tu profites plus librement de tes contenus en ligne,
• tu ajoutes une couche réseau à la solidité naturelle de Linux.

Si tu veux quelque chose qui fonctionne vraiment bien sous Ubuntu, NordVPN est un très bon point de départ :
appli CLI propre, NordLynx rapide, bons serveurs en France et à l’étranger, et une politique no‑logs audité.

Le plus simple, c’est de tester sur ton setup réel (chez toi, en train, en télétravail) grâce à la garantie de remboursement 30 jours. Tu vois si ça colle à ta vie, et tu gardes ou non.

Mention légale & petite mise au point

Cet article mélange :

• des infos publiques vérifiables (docs officielles, articles de presse),
• de l’expérience pratique d’utilisation de VPN sous Linux,
• et une génération assistée par IA pour mettre tout ça en forme.

Ce n’est pas un avis juridique ni un audit de sécurité complet. Pour toute décision sensible (pro, juridique, conformité), vérifie toujours les infos directement auprès des fournisseurs et, si besoin, d’un professionnel qualifié.